Déjà, toute la période avant Noël est très importante en Allemagne : on décore l’intérieur et l’extérieur de la maison avec des guirlandes lumineuses, on boit un vin chaud au marché de Noël, on fait des « Weihnachtsplätzchen » (petits sablés en forme de bonhomme) ou des maisons en pain d’épices avec les enfants et chaque dimanche on allume une bougie de la couronne de l’avent.
Puis à Noël, il y a deux jours fériés en Allemagne : le 25 et le 26 décembre.
Dans une grande partie des familles allemandes (pas dans la mienne !) le repas du « Heiligabend » (Réveillon) est plutôt sobre. On mange de la carpe ou de la salade de pommes de terre avec des saucisses. Cette tradition rappelle à la fois les circonstances difficiles lors de la naissance de Jésus mais c’est aussi la fin d’une période de jeûne dans la tradition chrétienne (qui se déroule du jour de la Saint Martin jusqu’au 24 décembre).
Sinon, le repas de Noel en Allemagne consiste en une oie farcie, servie avec du chou rouge et des boulettes de pomme de terre (« Kartoffelknödel »). En dessert, on peut souvent trouver des pommes farcies aux amandes et noix ou un strudel de pommes.
Et ce n’est pas le Père Noël qui apporte les cadeaux en Allemagne, mais le « Christkind », l’enfant Jésus personnifié par une jeune fille toute de blanc vêtue. Le 24 décembre, les enfants posent une petite assiette avec de gâteaux de Noël et un verre de lait devant la fenêtre ou sous le sapin. Le son de la petite clochette avertit généralement que le « Christkind » est passé et a déposé les cadeaux au pied du sapin.